M ... comme Manager Créosote

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10/9/20244 min read

Manager Créosote et Créosotier : Un Parallèle Toxique et Destructeur


Dans le monde des affaires, la métaphore du créosotier est souvent utilisée pour décrire un type de manager dont le comportement est toxique et destructeur pour l'environnement de travail. Tout comme le créosotier, une plante qui s'épanouit dans des conditions difficiles mais qui est également connue pour sa toxicité, le manager créosote peut sembler prospérer dans un environnement compétitif tout en nuisant à ses collègues et à l'organisation dans son ensemble. Cet article explore ce parallèle, en s'appuyant sur des études et des sources pertinentes.

Qu'est ce que le Créosotier : Une Plante Toxique

Le créosotier (Larrea tridentata) est une plante originaire des déserts d'Amérique du Nord. Bien qu'elle soit capable de survivre dans des conditions arides et difficiles, elle dégage des toxines qui inhibent la croissance d'autres plantes autour d'elle. Cette toxicité est due à la production de composés chimiques appelés phénols, qui nuisent à la biodiversité de l'écosystème. En supprimant la compétition autour d'elle, elle s'approprie les (rares) ressources disponibles.

Le Manager Créosote : Un leader toxique ?

De la même manière, un manager créosote est un leader qui, bien qu'il puisse sembler réussir dans son rôle, crée un environnement de travail toxique. Ce type de manager utilise des tactiques de manipulation, de contrôle et de dévalorisation pour maintenir son pouvoir. Selon une étude de l'Université de Harvard, les managers toxiques peuvent entraîner une baisse de la productivité, une augmentation du turnover et une détérioration de la culture d'entreprise (Kelloway et al., 2006).

Les managers créosotes partagent plusieurs caractéristiques qui les rendent nuisibles :


Le contrôle excessif : Tout comme le créosotier qui monopolise les ressources du sol, ces managers cherchent à contrôler chaque aspect de leur équipe au travers du micro management, étouffant toute forme de créativité et d'initiative. Détestant tout gaspillage d'énergie, de temps, d'argent, de ressource, la recherche de nouvelle solution est proscrite car tout doit être orienté vers la performance immédiate. La R&D (donc le long terme) n'a pas d'importance pour lui. Les KPI sont en revanche le Graal :  tout se mesure  instantanément (mais pas besoin d'analyse et de prise de hauteur : le doute raisonnable n'a pas sa place)


Absence d'empathie : Le manager créosote manque cruellement d'empathie. Dans son incapacité à ressentir à la place de ses interlocuteurs, le manager créosote passe totalement à côté de nombreux sujets humains, créant un fossé chaque jour un peu plus grand avec la réalité du terrain.

Apparences : le manager toxique a pour intérêt majeur de toujours valoriser son travail auprès de sa direction, en omettant d'évoquer et de traiter les problèmes générés. La vision des directions peut être trompée si elle s'arrête aux apparences bien présentées.


Les conséquences d'un leadership créosoté :

  1. Diminution de la Motivation des Employés

  2. Augmentation du Taux de Rotation des collaborateurs (hello les coûts de recrutement qui explosent)

  3. Perte de Compétences et de Connaissances (le savoir-faire part tranquillement chez la concurrence qui accueille les bras ouverts)

  4. Conflits et Tensions Interpersonnelles (sympa l'ambiance au travail !)

  5. Réduction de l'Innovation : créativité et innovations sont nulles et non avenues

  6. Baisse de la Productivité : qui a envie de se donner à fond dans ces conditions ?

  7. Impact sur la Culture d'Entreprise : où est passée l'entraide, la communication, la transversalité spontanée,... ?

  8. Impact Financier : Evidemment, les conséquences sont également financières : la perte de talents, le besoin de recruter et de former de nouveaux collaborateurs, ainsi que la baisse de productivité peuvent entraîner des coûts significatifs pour l'entreprise. Diminution de la Performance Globale : À long terme, ces effets e traduisent par une baisse des performances financières de l'entreprise.

Pour faire face à l'influence destructrice des managers créosote, il est essentiel d'adopter des stratégies robustes au sein des organisations. L'une des approches clés consiste à instaurer un système de feedback constructif, où chaque employé se sent en mesure de partager ses préoccupations et ses suggestions en toute sécurité. Ce mécanisme de retour d'information doit être transparent et encouragé par la direction. En favorisant une communication ouverte, les employés peuvent ainsi alerter sur les comportements nuisibles rencontrés au sein de l'équipe, contribuant significativement à la prévention des dérives managériales.

En complément de cette culture de feedback, il est crucial de promouvoir une culture d'entreprise saine qui valorise la collaboration, la reconnaissance des efforts individuels et le bien-être au travail. Les dirigeants doivent incarner ces valeurs et veiller à ce que l’environnement de travail soit positif et inclusif. Cela peut passer par des initiatives telles que des programmes de bien-être, des formations en développement personnel et des ateliers de team-building. Une culture positive, combinée à des objectifs clairs et mesurables, peut diminuer l'impact des comportements toxiques.

Par ailleurs, il est impératif de mettre en place des canaux de signalement efficaces pour les comportements inappropriés. Cela peut inclure des lignes d'écoute anonymes ou des boîtes à suggestions, garantissant la confidentialité des dénonciateurs (qui font preuve de courage !). Les employés doivent être suffisamment informés des ressources à leur disposition et être convaincus que leurs préoccupations seront prises au sérieux et traitées rapidement. En créant un espace où les employés peuvent s'exprimer sans crainte de répercussions, les organisations peuvent identifier et éradiquer les comportements négatifs avant qu'ils n'affectent l'ensemble de l'équipe.


Le parallèle entre le créosotier et le manager créosote illustre parfaitement les dangers d'un leadership toxique dans le monde des affaires. Tout comme le créosotier peut nuire à la biodiversité de son écosystème, un manager créosote peut détruire la dynamique d'équipe, la culture d'entreprise et la rentabilité même de l'entreprise.
 

La connaissance des caractéristiques du manager créosote et la lutte contre l'influence de ces managers exige une vigilance collective et un engagement actif de tous les membres de l'organisation. En instituant des pratiques de feedback, en cultivant une culture d'entreprise positive et en facilitant le signalement des comportements inappropriés par une communication aisée et une confiance dans l'organisation, il est absolument possible de préserver ou de retrouver un environnement de travail sain et productif.